Sylvie Forveille- Ecole de la Loire

Sylvie FORVEILLE

J'ai écris mon premier poème à 11 ans pour la fête des mères, dans ces moments d'insouciance où les instants légers comme une plume se réfugiaient dans mon espace enfantin.

« Maman, ce n'est pas les fautes qu'il faut regarder, sous les taches et les ratures , tu trouveras mon coeur »
J'aime les choses profondes et vraies qui nourrissent avec ferveur ce souhait si intime que ma création puisse générer une exactitude qui s'approche de la sincérité elle-même pour le bien-être de la vie.

Alors je peux imaginer les couleurs de la douce lumière crépusculaire qui emporte vers les chemins jonchés de pommes cette émotion où jase ma fragilité qui guette le temps où je me sens étrangère à l'immédiat et à toute tristesse.

Des prix sont venus récompensés mon travail :
Médaille de la ville de Laval 2005, Médaille de la Ville de St Nazaire 2006, Médaille de bronze du Ministère de l'Education Nationale et des sports 2020, Grand prix du château d'Oléron 2001, Lauréate Académie Convivio Rome 2003, Médaille d'argent Académie des Lettres d'Arras, 1er prix de la ville d'Epernay salon orange 2008, Prix Arts et Lettres du Haut Anjou 2010, 1er prix Ecole de la Loire 2017, 1er prix Arts et Poésie de Touraine 2020, Médaille de bronze Sté littéraire d'Agen 2021, Mérite littéraire le Bleuet International 2021, Médaille d'or de la SAAF Sté des auteurs et artistes francophones 2022, médaille d'argent Renaissance Française 2022, Médaille Grand or Fédération Française du bénévolat associatif 2022, Médaille argent Grand Prix Humanitaire 2022, Médaille argent étoile civique 2023, chevalier de l'Ordre Belge 2023, 1er prix école de la Loire 2023, Prix de l'écritoire et de l'encrier Paris 2023, Médaille argent ligue universelle du Bien Public 2023, 3e prix poésie libre, le Sribe à Moudon (Suisse) 2024Mention particulière Nosside International Italie 2024.

la Mayenne

Tant que je pourrais traverser notre Mayenne,
tant que je pourrais la voir, l'effleurer
avec mon regard,
tant que je pourrais l'aimer,
je me sentirai pleine de cette liberté sauvage
qui frissonne en moi depuis ma naissance,
et j'irai où mon impression m'entraînera,
dans les sentiers et les allées où la nature
s'affiche comme une gloire dont la profondeur
touchera mon intemporel.
Je voudrais ne jamais quitter des yeux,
les formes molles et assoupies de la campagne
où je devine ce que je sens être,
et marcher tel un vagabond épris de liberté,
lorsque le soir commence à tomber sur les routes
et qu'il marche avec son bonheur champêtre
en guise de bagage.

L'ombre humaine de ma conscience

Dès qu'une ombre humaine trace une nostalgie
dans mon exactitude lorsqu'un léger frémissement
fait osciller la cime des arbres qui s'embrase
d'un doute, dans le soir, je m'insinue
dans un caprice en laissant l'illusion
butiner dans mon inspiration.
Je sens alors cette conspiration
entre le réel et le monde des rêves afin
que mon cœur s'éprenne de quelque chose
de différent qui s'enracine à jamais
dans ma sincérité.
Les étoiles se mirent alors dans les nuances
de mes incertitudes tout comme ce souvenir
qui glisse sur le bizarre parmi mes silences
gavés de lumière que fustige l'ordinaire.
Ma gêne d'aimer s'évanouit à ce moment-là
dans le reste de mes inquiétudes,
comme immolée dans mes émotions
jusqu'à ce que je m'abandonne dans l'heure
délicate peuplée de ce quelque chose
d'inquiet et de sauvage qui est la vie.

Références
- sylvie.forveille@wanadoo.fr